J’ai réussi le concours de la Faculté de Médecine, avec déjà la certitude de vouloir devenir chirurgien plasticien. J’ai achevé mes études avec la note maximale. J’ai entrepris une formation en chirurgie plastique auprès du professeur Fabio Santanelli durant de nombreuses années, expert de renommée internationale en reconstruction mammaire et microchirurgie, avec lequel j’ai soutenu ma thèse. J’ai également travaillé avec le docteur italo-brésilien reconnu, Flavio Saccomanno, qui m’a initié à la chirurgie esthétique. J’ai réussi le difficile test d’accès en chirurgie plastique avec l’un des meilleurs scores nationaux. Au cours des années cruciales de ma formation, j’ai vécu entre l’Italie, l’Espagne, la Suède et la France afin de mieux préciser mon parcours. Par la suite, j’ai achevé mon cursus dans les différents hôpitaux de la faculté de Milan. Je suis reconnaissant des opportunités et des rencontres qui m’ont été offertes, ainsi que des expériences enrichissantes qui en ont découlé.

Je suis arrivé en France, attiré par la réputation de ses Facultés de Médecine et de son ancienne tradition en chirurgie. J’ai ensuite intégré l’hôpital Saint-Louis, attiré par la renommée du centre et de son ancien chef de service, le professeur Maurice Mimoun. Dans ce service de chirurgie plastique, le plus ancien et le plus grand en France, j’ai été impressionné par la variété, la quantité et la qualité des interventions, le très haut niveau d’assistance offert aux patients, et l’organisation toujours efficace d’une équipe aussi nombreuse. En devenant assistant spécialisé, j’ai fait mienne la philosophie de ce service, dont j’ai apprécié l’humanité et qui a parachevé ma formation en chirurgie esthétique. J’exerce actuellement dans mon cabinet dans le 16e arrondissement de Paris, où mes spécialités sont la chirurgie esthétique du visage, du sein et de la silhouette, tout en continuant à travailler à l’hôpital.

Cette spécialisation, dont les contours et les finalités sont parfois mal définis, possède de nombreuses particularités qui la rendent unique : elle allie science et art, technique et créativité, matérialité et psychologie. À cette complexité s’ajoute celle d’une discipline étonnamment variée et complète qui touche à toutes les zones du corps, en s’appuyant sur des techniques et des finalités très différentes. La chirurgie plastique comprend le traitement des brûlures, des malformations, la reconstruction post-traumatique et post-oncologique, le traitement des tumeurs cutanées, la chirurgie de la transidentité, la chirurgie esthétique, mais aussi la recherche sur les biomatériaux, l’ingénierie cellulaire et la microchirurgie. Le chirurgien plasticien doit donc savoir conjuguer les impératifs fondamentaux de toute discipline chirurgicale : la rigueur scientifique, la précision, l’actualité et l’expertise technique. À cette palette de compétences s’ajoute la nécessité d’instaurer un lien personnel avec le patient, en établissant une relation basée sur la patience, le respect et la sensibilité. Selon moi, la clé de voûte de cet ensemble de compétences est le talent créatif du praticien, qui est le fruit uniquement de son inventivité et de sa vision esthétique. Les multiples facettes de la pratique chirurgicale sont pour moi une source de stimulation et de satisfaction quotidiennes.